ELLES
Vernissage le samedi 7 novembre 2015 dès 11h
Exposition du 8 novembre jusqu’au 3 janvier 2016
Fabiana de Barros, Victoire Cathalan, Monica de Guingand, Maria Laet, Antonia Dias Leite, Gabriela Maciel, Sylvia Martins, Mila Mayer, Christina Oiticica, Catherine Rebois, Vivianne van Singer, Caroline Valansi
Elles présente le travail de 12 artistes femmes, dont les inspirations et les influences viennent de lieux les plus divers. Cette exposition révèle l’individualité de chacune, en explorant la manière dont l’identité de ces artistes est basée sur des principes distincts, prenant une forme unique. L’exposition offre au visiteur l’opportunité de créer des liens entre les œuvres d’art et de déconstruire les stéréotypes existants au tour de ce que l’on appelle l’art féminin.
Le titre du triptyque photographique « Interior Movement No 4-6 », d’Antonia Dias Leite suggère quelque chose qui se passe à l’intérieur. Cependant ce sont les corps féminins, nus, qui se chevauchent en créant une image presque abstraite par la palette de couleurs limitée au rose couleur peau.
Caroline Valansi couvre les bords des anciens cadres photo, similaires à ceux que l’on trouve chez nous, avec des terres de colorations diverses collectionnées au fil des voyages, et elle remplit l’espace avec la pyrite, à l’endroit où la photo était censée apparaître. Cet « or des fous » contraste avec la terre, reflétant l’éclat de la lumière. De cette façon, un rapport presque magique est créé avec le passé que l’on ne peut pas laisser derrière.
Christina Oiticica utilise l’action de la nature et du temps sur ses toiles enterrées dans des sols divers. Ce processus détériore ses toiles en créant une œuvre dont l’état final est imprévisible.
« Tree Dance in Second Life » est une vidéo créée par Fabiana de Barros à travers l’insolite Second Life. « Tree Dance » est originellement une œuvre de Gordon Matta Clark. En utilisant le Second Life, Fabiana de Barros retrace les pas de l’artiste, en utilisant une technologie où le temps et l’espace sont très particuliers.
Gabriela Maciel fait une analyse du temps et de la matière, explorant avec son œuvre la mémoire et le vide auquel cette mémoire appartient. Dans ses œuvres, l’artiste travaille la sélection de ce qui peut et ne peut pas être vu, soit en moulant les objets tels des verres et des bouteilles, soit en peignant sur des mots et des images préexistantes, en utilisant ces dernières pour créer une nouvelle histoire.
Maria Laet joue avec les idées d’opposés dans une recherche sur la matérialité. avec La solidité de la "Pedra do Real" se trouve dans un paradoxe avec la malléabilité de l’eau. La pierre laisse une marque sur le sol, dans l’endroit où elle a été enlevée. Cette marque, cette trace, cette mémoire appartient à l’eau qui provient du sol. Le réel est interrogé par la compréhension de la structure physique de l’eau et de la pierre.
Mila Mayer documente le quotidien. Sa photo est ce qu’elle est – il n’y a pas de préparation pour composer l’image. « Jet d’eau » se concentre sur le moment où une fille regarde le jet d’eau – l’œuvre est inscrite dans le moment présent et dans le réel, elle est ce que l'on voit et non ce que l’on crée.
Alors que dans les œuvres abstraites de Sylvia Martins, inspirées de ses voyages et des influences ethniques, anthropologiques et des arts décoratifs, la couleur prend un autre aspect. Tout particulièrement dans « Early Morning » qui fait partie de la série Trance, où les couleurs émergent du centre du tableau, comme en jouant avec l’état de semi-conscient.
Victoire Cathalan se consacre au dessin et à la peinture en développant un univers entre le subtil monde humain et le végétal, la peau jouant le rôle de frontière.
Dans les photographies noir et blanc de Catherine Rebois, de forts contrastes sont utilisés dans les expressions corporelles, confrontant notre intellect à notre instinct.
Vivianne van Singer travaille les couleurs telle une alchimiste, en recherchant dans la « matériau couleur » qu’elle utilise l’intensité de la couleur-même. Dans « Voie Lactée » l’artiste prend les images de mammographies et intervient avec des couleurs lumineuses sur les arrière-fonds noir des ces images, les profils des seins apparaissent ainsi comme des portraits, imprégnés de significations et de nouvelles auras.
texte: Gabriela Davies
Vernissage le samedi 7 novembre 2015 dès 11h
Exposition du 8 novembre jusqu’au 3 janvier 2016
Fabiana de Barros, Victoire Cathalan, Monica de Guingand, Maria Laet, Antonia Dias Leite, Gabriela Maciel, Sylvia Martins, Mila Mayer, Christina Oiticica, Catherine Rebois, Vivianne van Singer, Caroline Valansi
Elles présente le travail de 12 artistes femmes, dont les inspirations et les influences viennent de lieux les plus divers. Cette exposition révèle l’individualité de chacune, en explorant la manière dont l’identité de ces artistes est basée sur des principes distincts, prenant une forme unique. L’exposition offre au visiteur l’opportunité de créer des liens entre les œuvres d’art et de déconstruire les stéréotypes existants au tour de ce que l’on appelle l’art féminin.
Le titre du triptyque photographique « Interior Movement No 4-6 », d’Antonia Dias Leite suggère quelque chose qui se passe à l’intérieur. Cependant ce sont les corps féminins, nus, qui se chevauchent en créant une image presque abstraite par la palette de couleurs limitée au rose couleur peau.
Caroline Valansi couvre les bords des anciens cadres photo, similaires à ceux que l’on trouve chez nous, avec des terres de colorations diverses collectionnées au fil des voyages, et elle remplit l’espace avec la pyrite, à l’endroit où la photo était censée apparaître. Cet « or des fous » contraste avec la terre, reflétant l’éclat de la lumière. De cette façon, un rapport presque magique est créé avec le passé que l’on ne peut pas laisser derrière.
Christina Oiticica utilise l’action de la nature et du temps sur ses toiles enterrées dans des sols divers. Ce processus détériore ses toiles en créant une œuvre dont l’état final est imprévisible.
« Tree Dance in Second Life » est une vidéo créée par Fabiana de Barros à travers l’insolite Second Life. « Tree Dance » est originellement une œuvre de Gordon Matta Clark. En utilisant le Second Life, Fabiana de Barros retrace les pas de l’artiste, en utilisant une technologie où le temps et l’espace sont très particuliers.
Gabriela Maciel fait une analyse du temps et de la matière, explorant avec son œuvre la mémoire et le vide auquel cette mémoire appartient. Dans ses œuvres, l’artiste travaille la sélection de ce qui peut et ne peut pas être vu, soit en moulant les objets tels des verres et des bouteilles, soit en peignant sur des mots et des images préexistantes, en utilisant ces dernières pour créer une nouvelle histoire.
Maria Laet joue avec les idées d’opposés dans une recherche sur la matérialité. avec La solidité de la "Pedra do Real" se trouve dans un paradoxe avec la malléabilité de l’eau. La pierre laisse une marque sur le sol, dans l’endroit où elle a été enlevée. Cette marque, cette trace, cette mémoire appartient à l’eau qui provient du sol. Le réel est interrogé par la compréhension de la structure physique de l’eau et de la pierre.
Mila Mayer documente le quotidien. Sa photo est ce qu’elle est – il n’y a pas de préparation pour composer l’image. « Jet d’eau » se concentre sur le moment où une fille regarde le jet d’eau – l’œuvre est inscrite dans le moment présent et dans le réel, elle est ce que l'on voit et non ce que l’on crée.
Alors que dans les œuvres abstraites de Sylvia Martins, inspirées de ses voyages et des influences ethniques, anthropologiques et des arts décoratifs, la couleur prend un autre aspect. Tout particulièrement dans « Early Morning » qui fait partie de la série Trance, où les couleurs émergent du centre du tableau, comme en jouant avec l’état de semi-conscient.
Victoire Cathalan se consacre au dessin et à la peinture en développant un univers entre le subtil monde humain et le végétal, la peau jouant le rôle de frontière.
Dans les photographies noir et blanc de Catherine Rebois, de forts contrastes sont utilisés dans les expressions corporelles, confrontant notre intellect à notre instinct.
Vivianne van Singer travaille les couleurs telle une alchimiste, en recherchant dans la « matériau couleur » qu’elle utilise l’intensité de la couleur-même. Dans « Voie Lactée » l’artiste prend les images de mammographies et intervient avec des couleurs lumineuses sur les arrière-fonds noir des ces images, les profils des seins apparaissent ainsi comme des portraits, imprégnés de significations et de nouvelles auras.
texte: Gabriela Davies