Le sacré et le profane
Vernissage le 26 novembre dès 18h,
en présence des artistes.
Exposition du 27 novembre 2013 au
2 février 2014.
Prolongation jusqu'au 28 février.
Ouverture du lundi au vendredi de 11h à 17h
(La galerie est ouverte uniquement sur rendez-vous du 20 décembre au 6 janvier)
avec: Niura Bellavinha et Christian Lutz
En 1514, le Titien réalise un tableau qui suscite depuis longtemps plusieurs interprétations. L’une d’elles, faite au 18e siècle, a donné origine à un intitulé que nous utilisons jusqu’aujourd’hui : L’amour sacré et l’amour profane. Les diverses lectures, approches et commentaires faits sur cette peinture démontrent bien comment une seule image peut être regardée, perçue et interprétée sous des multiples façons. C’est cette « vulnérabilité » de l’image qui a été le point de départ pour la conception de l’exposition ici présentée. Afin d’élargir cette réflexion, nous avons pris le parti d’exposer des œuvres réalisées à partir de deux média : la peinture et la photographie.
En montrant les peintures de Niura Bellavinha et les photographies de Christian Lutz dans une même exposition, il nous est permis non seulement de réfléchir sur les rapports qu’entretiennent ces deux médias, mais il nous est aussi donné l’occasion de questionner comment nous regardons une image. L’idée serait de saisir les enjeux qui rentrent en considération dans un tel acte. Cela va sans dire que nos expériences, nos connaissances, nos particularités jouent un très grand rôle. C’est en effet notre individualité elle-même qui guide notre attitude devant une image. Il est parfois surprenant de constater que dans ce processus certains s’investissent même du rôle de « juges » pour décréter ce qui est « montrable » et sous quelle forme cela devait se passer. Tant les peintures de Bellavinha, réalisées par des jets de pigments, que les photographies de Lutz, captant des moments précis de notre société, peuvent provoquer à la fois l’appréciation et la réprobation.
Comme constate Mircea Eliade dans son ouvrage sur le sacré et le profane, il existe deux modes d’être dans le monde : celui qui a tendance à le sacraliser et celui qui opte pour sa désacralisation. Telle opposition est similaire à celle que nous pouvons adopter devant une image : soit nous la regardons selon de dogmes préétablis, soit dans un esprit libre de découverte.
Vernissage le 26 novembre dès 18h,
en présence des artistes.
Exposition du 27 novembre 2013 au
2 février 2014.
Prolongation jusqu'au 28 février.
Ouverture du lundi au vendredi de 11h à 17h
(La galerie est ouverte uniquement sur rendez-vous du 20 décembre au 6 janvier)
avec: Niura Bellavinha et Christian Lutz
En 1514, le Titien réalise un tableau qui suscite depuis longtemps plusieurs interprétations. L’une d’elles, faite au 18e siècle, a donné origine à un intitulé que nous utilisons jusqu’aujourd’hui : L’amour sacré et l’amour profane. Les diverses lectures, approches et commentaires faits sur cette peinture démontrent bien comment une seule image peut être regardée, perçue et interprétée sous des multiples façons. C’est cette « vulnérabilité » de l’image qui a été le point de départ pour la conception de l’exposition ici présentée. Afin d’élargir cette réflexion, nous avons pris le parti d’exposer des œuvres réalisées à partir de deux média : la peinture et la photographie.
En montrant les peintures de Niura Bellavinha et les photographies de Christian Lutz dans une même exposition, il nous est permis non seulement de réfléchir sur les rapports qu’entretiennent ces deux médias, mais il nous est aussi donné l’occasion de questionner comment nous regardons une image. L’idée serait de saisir les enjeux qui rentrent en considération dans un tel acte. Cela va sans dire que nos expériences, nos connaissances, nos particularités jouent un très grand rôle. C’est en effet notre individualité elle-même qui guide notre attitude devant une image. Il est parfois surprenant de constater que dans ce processus certains s’investissent même du rôle de « juges » pour décréter ce qui est « montrable » et sous quelle forme cela devait se passer. Tant les peintures de Bellavinha, réalisées par des jets de pigments, que les photographies de Lutz, captant des moments précis de notre société, peuvent provoquer à la fois l’appréciation et la réprobation.
Comme constate Mircea Eliade dans son ouvrage sur le sacré et le profane, il existe deux modes d’être dans le monde : celui qui a tendance à le sacraliser et celui qui opte pour sa désacralisation. Telle opposition est similaire à celle que nous pouvons adopter devant une image : soit nous la regardons selon de dogmes préétablis, soit dans un esprit libre de découverte.