Les œuvres de Sarah Garbarg et de Gabriela Maciel ici réunies dévoilent leur façon respective d’évoquer et d’exprimer leur idée d’espace. Par des démarches bien individuelles, chacune invite le spectateur à réfléchir sur cette notion.
Dans le travail de la française Sarah Garbarg, surtout dans sa série de dessins développés à partir des plans de cadastres de villes, la référence aux chiffres, aux calculs et à la recherche d’une objectivité maximale suggère une méthode cartésienne. En même temps, le dépouillement, le noir et blanc et le vide ouvrent la voie à une dimension ludique. Un peu à la manière de ces jeux d‘enfants dans lequel seuls quelques points sont donnés et qu’une forme n’apparaît qu’en les reliant par des lignes, l’œuvre de Garbarg invite le spectateur à créer son propre espace. Le mélange subtil de logique et de poésie motivant l’imaginaire.
Chez Gabriela Maciel, priment le geste et l’instinctif. Pour la réalisation de ses œuvres, l’artiste brésilienne établit des directives de départ qui lui serviront de repères au fur et à mesure que l’œuvre se construira. En fait, c’est l’instant et le processus de création lui-même qui est au centre de son travail. Et l’un de ces instants serait l’explosion. Titre d’ailleurs appliqué par l’artiste à une série de photographies où figurent des amoncellements de perles rocailles. Ces photographies pourraient être envisagées comme le témoignage de ce moment qui constituerait le passage de la forme solide de ses sculptures à celui fluide de ses performances pour lesquels ce même matériel est utilisé.
Ainsi, dans les deux démarches ici présentées, des notions telles que déconstruction et construction, mesure et démesure rentrent en jeux pour que la notion d’espace, sa représentation ou sa perception puissent s’enrichir de diverses possibilités.
Adon Peres
Dans le travail de la française Sarah Garbarg, surtout dans sa série de dessins développés à partir des plans de cadastres de villes, la référence aux chiffres, aux calculs et à la recherche d’une objectivité maximale suggère une méthode cartésienne. En même temps, le dépouillement, le noir et blanc et le vide ouvrent la voie à une dimension ludique. Un peu à la manière de ces jeux d‘enfants dans lequel seuls quelques points sont donnés et qu’une forme n’apparaît qu’en les reliant par des lignes, l’œuvre de Garbarg invite le spectateur à créer son propre espace. Le mélange subtil de logique et de poésie motivant l’imaginaire.
Chez Gabriela Maciel, priment le geste et l’instinctif. Pour la réalisation de ses œuvres, l’artiste brésilienne établit des directives de départ qui lui serviront de repères au fur et à mesure que l’œuvre se construira. En fait, c’est l’instant et le processus de création lui-même qui est au centre de son travail. Et l’un de ces instants serait l’explosion. Titre d’ailleurs appliqué par l’artiste à une série de photographies où figurent des amoncellements de perles rocailles. Ces photographies pourraient être envisagées comme le témoignage de ce moment qui constituerait le passage de la forme solide de ses sculptures à celui fluide de ses performances pour lesquels ce même matériel est utilisé.
Ainsi, dans les deux démarches ici présentées, des notions telles que déconstruction et construction, mesure et démesure rentrent en jeux pour que la notion d’espace, sa représentation ou sa perception puissent s’enrichir de diverses possibilités.
Adon Peres
Gabriela Maciel (Née en 1977 à Rio de Janeiro)
Diplomée de la Central Saint Martins University of Art and Design de Londres, Gabriela Maciel travaille en utilisant divers médias comme les installations, les sculptures, les vidéos et les photos. Elle réalise ses oeuvres via des performances où elle mêle musique et création artistique.
Sarah Garbarg (Née en 1982 à Paris)
Titulaire d'un Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique, Sarah Garbarg a également effectué un Master d'expérimentation en arts et politique. A travers ses oeuvres, elle tente de "dé-finir" et de faire "ré-fléchir" le concept de sculpture, d'objet qui se situe toujours, dans sa pratique, entre présence et absence.
Fréderic Post (Né en 1975 à Genève)
Titulaire d’un Diplôme de l’école supérieure des Beaux-arts à Genève, Frédéric Post est un habitué de la scène musicale où il inventorie et contre-joue les règles de fonctionnement, les signes de ralliement et les codes des micro-sociétés festives.