Museum Forms
Paul Clemence et Julien Spiewak
Commissaire d'exposition: Luciana Solano
Vernissage le jeudi 7 novembre 2019 dès 18h en présence des artistes
Exposition jusqu’au 22 décembre 2019
Horaires d’ouverture du mardi au samedi, de 11h à 18h et sur rdv
L’exposition vise à établir un dialogue entre les photographes Paul Clemence et Julien Spiewak. Les œuvres choisies pour cette exposition traitent de la perception de l’espace intérieur et extérieur des musées internationaux. Les composantes de l’architecture et des intérieurs sont explorées dans les deux pratiques d’artiste invitant à la réflexion non seulement sur le rôle des musées, et comment l’esthétique influence notre appréciation de leurs collections.
Clémence met en évidence les qualités intangibles et insaisissables de l’architecture à travers des perceptions personnelles du paysage bâti dans ses formes et ses échelles, comme les bâtiments, les villes et les intérieurs. Qu’il s’agisse de la texture d’un mur, ou d’un détail structurel complexe, d’un coin de rue ou d’un moment lumineux révélant la qualité expansive d’une pièce, le travail de Clémence éclaire de nouvelles façons le sens de l’esthétique expérientielle dans le temps et l’espace.
Les œuvres de Spiewak explorent l’occupation de l’espace par les meubles et les objets et leur interaction avec le corps humain. Il réalise des mises en scène où intérieurs et parties du corps se croisent par rapport à l’histoire des bâtiments, de son mobilier et de ses occupants précédents. En plaçant une partie inattendue de son corps dans son cadre, le photographe invite le spectateur à relire l’espace avec une pointe d’humour.
Le rôle du musée dans la société était une discussion récurrente au début de son siècle. Cette exposition examine le musée comme un lieu fondé sur son rôle perçu dans la société, de la conservation du passé à l’interprétation et l’engagement avec un spectateur présent. À une époque où les musées aident à comprendre et à façonner l’identité communautaire, à inspirer et à aborder les questions sociales, nous proposons une perspective du Musée en tant qu’œuvre d’art elle-même. Ce n’est pas le bâtiment ni la collection qu’ils gardent. C’est l’expérience qu’ils offrent au spectateur.
La rencontre de ces deux photographes et de leurs images entraîne le spectateur dans un voyage de découverte perspicace, un éveil de leur propre relation avec le monde bâti, ses effets et affecte dans leurs expériences avec les musées.
Luciana Solano