Le Chef-d’œuvre inconnu
Julien Spiewak
Weekend Genève.Art
Vernissage le samedi 6 et dimanche 7 novembre 2021
de 11 à 18h
Exposition jusqu'au 10 décembre 2021
Après lecture du Chef-d’œuvre inconnu d’Honoré de Balzac, Julien Spiewak est stupéfait ! Non seulement tout « parle » au photographe dans ce conte fantastique de Balzac, mais certaines phrases – qu’il s’empresse d’annoter – semblent avoir été écrites pour lui, se référant au plus près aux images qu’il a déjà réalisées pour sa série de photographies Corps de style.
L'exposition "Le Chef-d’œuvre inconnu", présente le travail que Julien Spiewak a réalisé à la Maison de Balzac : recherches, études et photographies prises avec le mobilier de Balzac. Vous retrouverez aussi un aperçu de son parcours à travers ses images réalisées ces 15 dernières années dans des musées à Genève, Paris, Monaco, Amsterdam... L’inventaire qu’il dresse est précis, à un détail près, l’artiste introduit des fragments de corps nus dans ses décors, en redonnant vie à ces lieux.
Julien Spiewak
Artiste photographe et chercheur, Julien Spiewak remet en question les relations de l’image photographique avec le corps humain en tant qu’expression artistique. Il réalise, depuis 2005, la série Corps de style, dans des intérieurs de musées et de collections privées en Suisse et dans le monde. Ses œuvres sont présentes dans plusieurs collections privées et publiques (la collection Arario en Corée du Sud, le Musée d’Art de Rio (MAR), le musée Van Loon à Amsterdan).
Balzac et Genève : une grande histoire d’amour
Balzac rencontre pour la première fois sa future femme Ewelina Hańska en Suisse sur les bords du lac de Neuchâtel après une relation épistolaire. Ewelina est alors encore mariée au comte polonais Wacław Hański. Puis Balzac et Ewelina séjournent de mi-décembre 1833 à la fin janvier 1834 pour la première fois ensemble à Genève ! Les amants peuvent enfin se voir longuement. Le dimanche 26 décembre est un "jour inoubliable" pour l'écrivain. Balzac épousera Ewelina le 14 mars 1850.
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10 ans de l’espace_L
L'exposition "Le Chef-d’œuvre inconnu" célèbre les 10 ans de l'espace_L.
A cette occasion, la galerie publie le premier livre de sa collection :
Julien Spiewak
Le Chef-d’œuvre inconnu
d’Honoré de Balzac
Préface de Dominique Baqué
136 pages
Format : 17 x 24 cm
Parution : octobre 2021
Éditions espace_L
Dans la première partie de ce catalogue monographique, des doubles pages proposent à chaque fois une citation de Balzac, extraite du Chef-d’œuvre inconnu, et une photographie que l’artiste a réalisée dans un musée en associant des œuvres d’art et une partie du corps humain. Dans la seconde partie, l’espace_L la reproduction du texte complet de Balzac, avec ses annotations dans la marge.
Dominique Baqué voit en Julien Spiewak « la version heureuse de Frenhofer, le vieillard fou et suicidé ». Car là où Frenhofer échoue, Spiewak réussit à insuffler la vie dans l’art, et d’une double façon : en revivifiant le texte de Balzac, avec lequel il entre en écho et noue de surprenantes affinités électives, et en faisant revivre intérieurs de style et espaces muséaux avec ses corps de chair.
Dominique Baqué
Philosophe, écrivain et critique d’art, spécialiste en art contemporain, ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure, Dominique Baqué signe de nombreuses années la chronique "Photographie" de la revue Art Press. Elle est l’auteur, entre autres de Photographie plasticienne. L’extrême contemporain (2004), Pour un nouvel art politique (2004), Anselm Kiefer entre mythe et concept (2015), Cy Twombly sous le signe d’Apollon et de Dionysos (2016), Helmut Newton. Magnifier le désastre (2019).
Julien Spiewak
Weekend Genève.Art
Vernissage le samedi 6 et dimanche 7 novembre 2021
de 11 à 18h
Exposition jusqu'au 10 décembre 2021
Après lecture du Chef-d’œuvre inconnu d’Honoré de Balzac, Julien Spiewak est stupéfait ! Non seulement tout « parle » au photographe dans ce conte fantastique de Balzac, mais certaines phrases – qu’il s’empresse d’annoter – semblent avoir été écrites pour lui, se référant au plus près aux images qu’il a déjà réalisées pour sa série de photographies Corps de style.
L'exposition "Le Chef-d’œuvre inconnu", présente le travail que Julien Spiewak a réalisé à la Maison de Balzac : recherches, études et photographies prises avec le mobilier de Balzac. Vous retrouverez aussi un aperçu de son parcours à travers ses images réalisées ces 15 dernières années dans des musées à Genève, Paris, Monaco, Amsterdam... L’inventaire qu’il dresse est précis, à un détail près, l’artiste introduit des fragments de corps nus dans ses décors, en redonnant vie à ces lieux.
Julien Spiewak
Artiste photographe et chercheur, Julien Spiewak remet en question les relations de l’image photographique avec le corps humain en tant qu’expression artistique. Il réalise, depuis 2005, la série Corps de style, dans des intérieurs de musées et de collections privées en Suisse et dans le monde. Ses œuvres sont présentes dans plusieurs collections privées et publiques (la collection Arario en Corée du Sud, le Musée d’Art de Rio (MAR), le musée Van Loon à Amsterdan).
Balzac et Genève : une grande histoire d’amour
Balzac rencontre pour la première fois sa future femme Ewelina Hańska en Suisse sur les bords du lac de Neuchâtel après une relation épistolaire. Ewelina est alors encore mariée au comte polonais Wacław Hański. Puis Balzac et Ewelina séjournent de mi-décembre 1833 à la fin janvier 1834 pour la première fois ensemble à Genève ! Les amants peuvent enfin se voir longuement. Le dimanche 26 décembre est un "jour inoubliable" pour l'écrivain. Balzac épousera Ewelina le 14 mars 1850.
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10 ans de l’espace_L
L'exposition "Le Chef-d’œuvre inconnu" célèbre les 10 ans de l'espace_L.
A cette occasion, la galerie publie le premier livre de sa collection :
Julien Spiewak
Le Chef-d’œuvre inconnu
d’Honoré de Balzac
Préface de Dominique Baqué
136 pages
Format : 17 x 24 cm
Parution : octobre 2021
Éditions espace_L
Dans la première partie de ce catalogue monographique, des doubles pages proposent à chaque fois une citation de Balzac, extraite du Chef-d’œuvre inconnu, et une photographie que l’artiste a réalisée dans un musée en associant des œuvres d’art et une partie du corps humain. Dans la seconde partie, l’espace_L la reproduction du texte complet de Balzac, avec ses annotations dans la marge.
Dominique Baqué voit en Julien Spiewak « la version heureuse de Frenhofer, le vieillard fou et suicidé ». Car là où Frenhofer échoue, Spiewak réussit à insuffler la vie dans l’art, et d’une double façon : en revivifiant le texte de Balzac, avec lequel il entre en écho et noue de surprenantes affinités électives, et en faisant revivre intérieurs de style et espaces muséaux avec ses corps de chair.
Dominique Baqué
Philosophe, écrivain et critique d’art, spécialiste en art contemporain, ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure, Dominique Baqué signe de nombreuses années la chronique "Photographie" de la revue Art Press. Elle est l’auteur, entre autres de Photographie plasticienne. L’extrême contemporain (2004), Pour un nouvel art politique (2004), Anselm Kiefer entre mythe et concept (2015), Cy Twombly sous le signe d’Apollon et de Dionysos (2016), Helmut Newton. Magnifier le désastre (2019).
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